À propos de mon parcours et de ma démarche, tout a commencé dans les mains de mes parents, qui étaient ramancheurs. Dès mon plus jeune âge, j’ai grandi dans un environnement où l’on soulageait les douleurs avec les mains, les plantes et la compréhension du corps. À sept ans, je reproduisais déjà les gestes de mes parents pour les décoincer, sans savoir que j’étais en train d’apprendre l’essence même de l’ostéopathie : écouter, ressentir et rétablir l’équilibre du mouvement.
À propos de Yan Rosa, ostéopathe à Jonquière
Mon enfance a été bercée par l’homéopathie, l’herboristerie et le massage thérapeutique, puisque mon père exerçait ces approches naturelles. J’ai aussi grandi dans une spiritualité équilibrée, sans excès, centrée sur la conscience du corps et la simplicité de la vie. Cette éducation m’a transmis la conviction que la santé est un processus global, où le physique, l’émotionnel et le mouvement forment un tout indissociable.
Avant de devenir ostéopathe à Jonquière, j’ai travaillé dans de nombreux métiers physiques : monteur de clôtures, décapeur et déménageur de pianos, horticulteur, technicien en entretien paysager et massothérapeute. Ces expériences manuelles m’ont appris la force du travail, la précision du geste et l’importance de la posture. J’ai également pratiqué le sprint 400 m et l’haltérophilie à un niveau élite. Après une blessure au bas du dos (spondylolisthésis L5–S1), j’ai dû changer de voie. Ce détour m’a conduit vers la musique, une autre forme de mouvement et de rythme ; j’ai étudié le piano jazz et classique jusqu’à ma troisième année de baccalauréat en écriture musicale à l’Université de Montréal.
Mais c’est finalement le corps humain qui est revenu au centre de ma vie. J’ai d’abord suivi ma formation en massothérapie à Kiné-Concept, où j’ai étudié le massage suédois cinétique, la mobilisation passive et le shiatsu Namikoshi. J’ai ensuite complété des cours en massage sur chaise, en massage égypto-essénien et en Qi Gong thérapeutique, une approche qui m’a appris à relier le mouvement, la respiration et l’énergie vitale.
Ma formation en ostéopathie totalise aujourd’hui plus de 8 000 heures, dépassant les exigences de l’Organisation mondiale de la santé. J’ai étudié au Collège d’Études Ostéopathiques de Montréal, puis à l’Académie Sutherland d’Ostéopathie du Québec, une école qui m’a permis d’apprendre à mon rythme, en respectant ma nature autodidacte et rigoureuse. Après la fermeture de cette école pendant la pandémie, j’ai complété ma formation à l’École d’Enseignement Supérieur d’Ostéopathie du Canada (ÉESOC), qui a reconnu l’ensemble de mon parcours et m’a permis d’obtenir mon titre d’ostéopathe D.O.
Thèse : rhinosinusite chronique
Ma thèse de recherche a porté sur le traitement ostéopathique de la rhinosinusite chronique, un sujet qui illustre bien mon approche : allier analyse biomécanique, écoute tissulaire et compréhension des mécanismes d’inflammation et de drainage du corps.
À propos de ma philosophie & méthode
Aujourd’hui, je pratique une ostéopathie vivante, fondée sur trois piliers : la science, l’intuition et la biomécanique du mouvement. Mon approche est à la fois mécanique, fasciale et anatomique. J’utilise des techniques de fasciathérapie, de pompage articulaire, de drainage veineux et lymphatique, ainsi que des mobilisations douces adaptées à chaque patient. Mon objectif : réduire l’inflammation, libérer les fascias et restaurer la circulation nerveuse, vasculaire et énergétique.
Indications & champs d’intervention
J’accompagne les personnes souffrant de douleurs chroniques, de troubles digestifs, de maux de tête, de sinusites, d’acouphènes, de fatigue persistante ou de déséquilibres posturaux. Je m’intéresse particulièrement aux liens entre le système nerveux autonome, la respiration, les tensions fasciales et la régulation des fluides.
Chaque séance est un dialogue entre les tissus et mes mains. Le corps raconte son histoire : ses adaptations, ses tensions, ses blessures. Mon rôle est d’écouter cette histoire et de redonner au corps sa cohérence et sa vitalité.
👉 Ostéopathie à Jonquière — soulager la douleur, libérer les fascias, retrouver l’équilibre.