Traitement de l’odorat et du goût suite aux séquelles de la COVID-19
Traitement pour retrouver l’odorat suite aux séquelles de la Covid-19
Description des séquelles
À l’heure actuelle, les chercheurs n’ont que des hypothèses sur les mécanismes biologiques et psychologiques sur le corps face au COVID. Ils parlent de COVID longue pour des séquelles qui continuent de se manifester. La fatigue, les douleurs musculaires et articulaires, les maux de tête, la persistance de perte de goût et de l’odorat, ou les problèmes respiratoires sont les expressions physiques du COVID long. Il y a aussi des composantes psychologiques qui embarquent comme l’anxiété, les troubles de l’humeur. Le stress d’avoir été hospitalisé pour la COVID jouerait aussi comme facteur psychologique sur les symptômes persistants.
Nous avons tous entendu parler ou lu dans les médias que la COVID-19 donne une inflammation des vaisseaux sanguins au niveau des voies respiratoires hautes dans la région nasale et ensuite, elle descend dans les bronches. Donc, dans cette optique il est intéressant de porter une attention plus particulière sur le trajet des artères comme remède.
Ce qu’il faut savoir sur l’odorat
En physiologie, les substances chimiques des odeurs sont captées au niveau du cornet nasal supérieur et du septum nasal. Elles sont dissoutes par le mucus de la muqueuse nasale qui agit comme solvant. Cette muqueuse est humidifiée grâce aux capillaires sanguins dont le nez est richement composé. Si la circulation sanguine est obstruée, il y aura moins de sang à la muqueuse et moins de mucus pour capter les odeurs. Avant de penser au pire et dire que le virus attaque le bulbe olfactif ou la région du cerveau relié à l’odorat, nous pouvons travailler la région nasale pour équilibrer le flot sanguin et ainsi normaliser l’odorat.
Saviez-vous que 80% du goût passe par l’odorat? Que les cellules gustatives se renouvellent tous les 7 à 10 jours et que les cellules olfactives sont remplacées tous les 30 à 60 jours. Ce qui veut dire que si vous avez une perte de goût et d’odorat il faut attendre environ 2 mois pour que vos sens reviennent à la normale.
Physiologie de l’odorat
En physiologie, nous savons que les molécules des odeurs sont captées au niveau du cornet nasal supérieur et du septum nasal. Elles sont dissoutes par le mucus (qui agit comme solvant) de l’épithélium de la région olfactive. Cette muqueuse est fonctionnelle grâce aux vaisseaux sanguins qui parcourent sa couche basale. Elles permettent d’humidifier la muqueuse par la dilatation des vaisseaux sanguins. Par contre, lors d’un rhume, une inflammation s’installe au niveau de la muqueuse. C’est pour ça qu’on doit se moucher pour évacuer la morve. Cette inflammation est initiée par des messagers chimiques qui créent une vasodilatation des capillaires. Cette dilatation augmente la surface d’échange pour permettre aux défenses immunitaires non spécifiques d’aller attaquer l’envahisseur sur le site de la muqueuse. Cependant, cela crée un épaississement du mucus. Car les déchets de la phagocytose des mastocytes s’accumulent. Tout ceci diminue l’odorat.
Dans un scénario de COVID.
J’ai eu la COVID dans le temps des fêtes et mes sinus n’ont jamais été aussi bien dégagés de toute ma vie. J’ai quand même perdu l’odorat pour environ un mois et demi. Avant que les symptômes se déclarent et pendant les symptômes, j’avais des lourdeurs et pressions derrière les yeux. Cette région est importante, car c’est par là que les vaisseaux sanguins comme l’artère ethmoïdale postérieure et antérieure irriguent la muqueuse nasale responsable de l’odorat. Ce qui veut dire que mon mal de tête cibler derrière les yeux était un signe précurseur d’un manque d’irrigation sanguine. Donc, après deux jours de fièvre, la perte d’odorat s’est installée rapidement déformant tout le goût des viandes, des noix et l’alcool. Surprenamment, les fruits et les légumes étaient devenus succulents.
Le système nerveux sympathique à un rôle à jouer dans la vasoconstriction des vaisseaux sanguins. Ce qui fait augmenter la pression sanguine. Cette vasoconstriction réduit la quantité de sang qui passe dans la région. Si la circulation sanguine est obstruée, il y aura moins de sang à la muqueuse et par conséquent moins de mucus pour capter les odeurs. Avant de penser au pire et dire que le virus attaque le bulbe olfactif ou la région du cerveau relié à l’odorat, nous pouvons en ostéopathie travailler la région nasale pour équilibrer le flot sanguin.
Traitement de l’odorat en ostéopathie
Les régions des nerfs olfactifs, le bulbe olfactif, le thalamus, le lobe piriforme et le lobe frontal, l’hypothalamus, le corps amygdaloïde du système limbique sont tous concernés dans l’olfaction et la mémoire émotive. Pour y avoir accès en traitement, l’ostéopathe crée des micromouvements sur les os du crâne (os frontal, os ethmoïde, os sphénoïde, temporal, os palatin, os nasal, os vomer, os maxillaire, os cornet nasal supérieur, moyen et inférieur) pour induire une sorte de pompage qui stimule la circulation liquidienne (lymphatique et sanguine et liquide céphalo-rachidien (LCR)) dans les zones olfactives. L’ostéopathe peut créer aussi une tension dure-mérienne par l’induction de micromouvements pour libérer les tensions accumulées à l’intérieur du crâne. Ce qui a pour but de favoriser la décompression nerveuse et un travail normal de la région stimulé. Par ce fait même, il est possible de créer du mouvement à la région olfactive pour permettre aux membranes muqueuses nasales de mieux être irrigué par le sang. Ce qui va indirectement améliorer la fonction de l’odorat et du goût.
Voir aussi l’article sur le traitement des séquelles de la COVID-19
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