Traitement de l’odorat et du goût suite aux séquelles de la COVID-19
Traitement pour retrouver l’odorat après la COVID-19
Description des séquelles
Les chercheurs explorent encore les mécanismes du COVID long. Les symptômes incluent fatigue, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête, perte de goût et d’odorat, et problèmes respiratoires. De plus, les composantes psychologiques comme l’anxiété et les troubles de l’humeur sont courantes, souvent exacerbées par le stress lié à l’hospitalisation pour la COVID-19. L’inflammation des vaisseaux sanguins dans les voies respiratoires, y compris la région nasale, joue un rôle crucial dans la récupération de l’odorat.
Le COVID et le mécanisme de l’odorat
Nous savons que le COVID-19 provoque une tempête inflammatoire des vaisseaux sanguins, y compris ceux de la région nasale. Paradoxalement, lorsque j’ai contracté le COVID en décembre 2020, mon nez n’a jamais été aussi dégagé. Cependant, après deux jours de fièvre, j’ai perdu mon odorat et, par conséquent, le goût. Après deux mois, j’ai retrouvé mon odorat, et de manière surprenante, il était plus affiné qu’avant.
Qu’est-ce que j’ai fait? Dans mon dix jours de quarantaine, je me suis autotraiter en ostéopathie crânienne les os du visage pour augmenter la circulation sanguine dans la muqueuse nasale.
Pour capter les molécules chimiques des odeurs, il faut du mucus. Donc, si la muqueuse nasale est sèche, il devient difficile de sentir les odeurs. De plus, la perte de goût suit car l’odorat est responsable de 80% du goût. Les cellules gustatives se renouvellent tous les 7 à 10 jours, tandis que les cellules olfactives se remplacent tous les 30 à 60 jours. Par conséquent, la récupération complète de l’odorat et du goût peut prendre jusqu’à deux mois.
Cependant, cette explication reste incomplète sans considérer la réaction inflammatoire due au virus. Le virus attaque les muqueuses des voies respiratoires supérieures, déclenchant une réponse inflammatoire en trois phases : vasculaire, avasculaire, et de réparation. La phase vasculaire, qui dure entre 24 et 48 heures, amène les macrophages dans la région, caractérisée par la fièvre, la chaleur, la rougeur et le gonflement des tissus. La phase avasculaire, une phase de combat, permet aux macrophages de détruire les agents pathogènes. Enfin, la phase de réparation commence lorsque les deux premières phases sont terminées.
Lorsque des agents pathogènes entrent en contact avec la muqueuse nasale, les anticorps sécrètent des substances chimiques pour stimuler l’inflammation. Cela provoque une vasodilatation artérielle et augmente le flux sanguin, apportant plus de macrophages pour combattre les pathogènes. Les déchets produits par les macrophages entraînent alors une vasoconstriction pour empêcher le sang de transporter les agents pathogènes dans le reste du corps, ce qui réduit la circulation sanguine et l’humidification de la muqueuse nasale, affectant ainsi l’odorat.
Traitement de l’odorat en ostéopathie
En ostéopathie, je traite l’odorat en ciblant les nerfs olfactifs et les structures crâniennes. En stimulant la circulation liquidienne (lymphatique, sanguine et liquide céphalo-rachidien) par induction de micromouvements sur les os du crâne, j’améliore l’irrigation des muqueuses nasales. Cette méthode favorise la décompression nerveuse et améliore la fonction de l’odorat et du goût. De plus, en travaillant sur les structures des os du visage et du crâne, ainsi que sur les nerfs et ganglions sympathiques, je peux aider à équilibrer la réponse du corps au stress lié au COVID-19.
Voir aussi l’article sur le traitement des séquelles de la COVID-19.
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