Les douleurs du genou et le traitement en ostéopathie
Pour éviter les listes d’attente en chirurgie
On a l’âge de nous genou disait mon professeur Robert Larose. C’est-à-dire que sans les genoux nos déplacements sont limités.
Pour vous éviter des chirurgies du genou, le traitement ostéopathique reste votre meilleure option.
Un peu de biomécanique
Le genou est une mécanique complexe qui est tributaire de la mobilité du bassin, de la cheville et du pied. C’est-à-dire que le positionnement du bassin et du pied influence le positionnement du genou par la tension des muscles biarticulaires qui entoure le genou.
Ainsi, il y a deux tableaux qui peuvent se dessiner. Soit la douleur du genou provient du positionnement du pied et de la cheville qui donne une chaîne lésionnelle montante. Soit qu’elle provient du positionnement du bassin qui donne une chaîne lésionnelle descendante.
Il y a plusieurs façons de voir le corps. On peut le voir comme un empilement articulaire dynamique, ou bien comme un paquet de tissu de câbles et des cordages qui tire et mette en tension les articulations du membre inférieur dont le genou se retrouve pris en sandwich en le pied et le bassin. Ces deux visions sont indissociables pour avoir une vue complexe et globale de la mécanique du corps.
Donc, par économie d’énergie, le corps cherche toujours le chemin le plus facile et le plus court pour atteindre son équilibre. Des principes de tenségrité s’appliquent. C’est-à-dire que les muscles, tendons, ligaments et os sont mis en tension discontinue par une compression continue. Le corps doit s’adapter à un équilibre constamment changeant. Si l’équilibre n’est pas optimal, c’est le maillon faible de la chaîne qui va céder en premier et crier douleur.
Simplifions et prenons à titre d’exemple le principe d’empilement articulaire. La mécanique articulée ici n’est qu’un exemple qui peut causer des douleurs parmi tant d’autres possibles.
Donc, hypothétiquement un bassin fixé en permanence en rotation interne amènera une compensation de l’articulation coxo-fémorale en rotation externe relative. Ce qui par la suite entrainera des compressions soit plus important sur le cartilage du condyle interne ou externe du genou ce qui peut amener à détériorer la nutrition des tissus et la dégénérescence des tissus par une pression constante.
N’oublions pas que les muscles de la hanche sont tous captateurs de la coxo-fémorale. Donc, s’il y a plus de tension qui amène la hanche en rotation interne. Il y aura par conséquent plus de compression sur une partie de l’articulation coxo-fémorale. Ce qui amènera avec le temps une dégénérescence du cartilage de l’articulation et des douleurs inflammatoires de type arthrose.
De plus, par recherche d’économie de mouvement et d’équilibre, selon la rotation du fémur et du tibia, la rotule sera soit plus en compression sur bord interne ou externe de la coulisse de la trochlée fémorale. Ce qui peut entrainer aussi des douleurs au niveau de la rotule et de l’inflammation. Les muscles quadriceps, les ligaments fémoro-rotuliens et les fascias environnants raidis mettront une pression importante contre la rotule et les condyles fémoraux. Créant de l’inflammation, si elle devient chronique, elle causera un syndrome fémoro-patellaire futur.
En descendant plus bas, on peut rencontrer un tibia plus en rotation interne par rapport au fémur qui est en compensation de rotation externe par rapport au bassin qui lui est en rotation interne par rapport au sacrum et la colonne vertébrale va compenser aussi dans le même esprit. Ceci amène une tension supplémentaire au niveau du genou. Le tibia en rotation interne amènera la cheville en valgus et le pied en pronation.
Complexifions le tout, ici s’ajoute les fascias, les ligaments et les muscles dans l’équilibration des articulations. Donc, si les articulations sont limitées dans leur mouvement complet, les tissus environnants vont être soit relâcher ou en étirement. Ce qui mettra soit plus de tension sur un côté du genou et moins de l’autre.
On peut remarquer qu’il est complexe de faire une analyse juste et exacte des mécanismes de lésion du genou. Faire une analyse détaillée de la mécanique pathologique du genou sans prendre le corps dans son entier reste un exercice mental réducteur qui ne démontre pas la complexité propre de chaque personne.
Par les différents outils ostéopathiques comme les pompages articulaires, la normalisation faciale directe, l’ostéopathe peut avoir un effet bénéfique sur les genoux. Le genou stimulé par les pompages articulaires, ceci stimulera aussi les vaisseaux sanguins pour nourrir les cartilages, les ménisques et les ligaments qui composent le genou. Moins qu’il y a de tension à l’entoure du genou moins il y a de compression. Ces deux composantes suffisent à accélérer le flot sanguin réparateur des tissus et accélèrent la guérison.
Le traitement en ostéopathie au niveau des genoux a pour but de réduire les tensions musculaires, ligamentaires qui causent la compression responsable de la maladie. En réduisant la compression, l’ostéopathie favorise la circulation sanguine et diminue l’inflammation. L’inflammation enlevée permet à la personne de commencer son programme de reconstruction de l’articulation du genou.
Donc, le mieux est de voir un ostéopathe qui sera en mesure d’évaluer de façon dynamique le jeu articulaire et les tensions tissulaires pour soulager efficacement et rapidement toutes compressions qui causent la douleur au niveau du genou.
Commentaire
Les douleurs du genou et le traitement en ostéopathie — Aucun commentaire
HTML tags allowed in your comment: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>